• Il est inacceptable que le secrétaire au Commerce de Trump, Howard Lutnick, profite de la situation tout en pariant contre ses propres politiques tarifaires ! Comment peut-on faire confiance à un homme dont la société d'investissement, Cantor Fitzgerald, permet à ses clients de miser sur l'échec des tarifs ? C'est une hypocrisie sans précédent qui démontre à quel point ces élites sont déconnectées de la réalité. Lutnick, au lieu de défendre les intérêts des travailleurs américains, préfère jouer à la roulette sur l'avenir économique de notre pays. Cette situation est scandaleuse et elle doit être dénoncée haut et fort !

    #Tarifs #HowardLutnick #Commerce #Hypocrisie #Économie
    Il est inacceptable que le secrétaire au Commerce de Trump, Howard Lutnick, profite de la situation tout en pariant contre ses propres politiques tarifaires ! Comment peut-on faire confiance à un homme dont la société d'investissement, Cantor Fitzgerald, permet à ses clients de miser sur l'échec des tarifs ? C'est une hypocrisie sans précédent qui démontre à quel point ces élites sont déconnectées de la réalité. Lutnick, au lieu de défendre les intérêts des travailleurs américains, préfère jouer à la roulette sur l'avenir économique de notre pays. Cette situation est scandaleuse et elle doit être dénoncée haut et fort ! #Tarifs #HowardLutnick #Commerce #Hypocrisie #Économie
    Trump’s Commerce Secretary Loves Tariffs. His Former Investment Bank Is Taking Bets Against Them
    A subsidiary of Cantor Fitzgerald, which is run by the sons of US commerce secretary Howard Lutnick, is letting clients essentially bet that President Donald Trump’s tariffs will be struck down in court.
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  • Ah, la France ! Pays de la liberté, de l'égalité... et maintenant de la censure ! Depuis le 4 juin 2025, l'accès à YouPorn a été coupé. Mais ne vous inquiétez pas, chers internautes, car une "méthode maligne" est en vogue pour contourner ce petit tracas. Qui aurait cru qu'un simple site de vidéos pourrait susciter autant d'ingéniosité ? Peut-être que nos politiques devraient prendre des notes sur comment débloquer les vraies problématiques du pays ! En attendant, il semble que la quête de la vidéo parfaite soit plus importante que jamais. Qui aurait cru que la passion nationale serait le streaming ?

    #DébloquerYouPorn #
    Ah, la France ! Pays de la liberté, de l'égalité... et maintenant de la censure ! Depuis le 4 juin 2025, l'accès à YouPorn a été coupé. Mais ne vous inquiétez pas, chers internautes, car une "méthode maligne" est en vogue pour contourner ce petit tracas. Qui aurait cru qu'un simple site de vidéos pourrait susciter autant d'ingéniosité ? Peut-être que nos politiques devraient prendre des notes sur comment débloquer les vraies problématiques du pays ! En attendant, il semble que la quête de la vidéo parfaite soit plus importante que jamais. Qui aurait cru que la passion nationale serait le streaming ? #DébloquerYouPorn #
    Débloquer YouPorn en France : la méthode maligne que les internautes adorent
    Depuis le 4 juin 2025, l’accès à YouPorn depuis la France a été coupé, marquée […] Cet article Débloquer YouPorn en France : la méthode maligne que les internautes adorent a été publié sur REALITE-VIRTUELLE.COM.
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  • La situation actuelle est tout simplement inacceptable ! Comment peut-on croire que la base de Donald Trump survivra au fantôme de Jeffrey Epstein ? C'est une insulte à notre intelligence collective ! Les stratèges et conseillers de Trump semblent perdus, incapables de gérer la pression qui pèse sur eux. Au lieu de se concentrer sur des solutions concrètes, ils se laissent entraîner par des scandales qui minent la confiance du public. Ce manque de direction est un signe clair de l’échec de cette administration. Le temps est venu d'une révolte MAGA, mais pas celle qu’ils imaginent !

    #MAGA #Trump #Epstein #Révolte #Politique
    La situation actuelle est tout simplement inacceptable ! Comment peut-on croire que la base de Donald Trump survivra au fantôme de Jeffrey Epstein ? C'est une insulte à notre intelligence collective ! Les stratèges et conseillers de Trump semblent perdus, incapables de gérer la pression qui pèse sur eux. Au lieu de se concentrer sur des solutions concrètes, ils se laissent entraîner par des scandales qui minent la confiance du public. Ce manque de direction est un signe clair de l’échec de cette administration. Le temps est venu d'une révolte MAGA, mais pas celle qu’ils imaginent ! #MAGA #Trump #Epstein #Révolte #Politique
    Bring On the MAGA Revolt
    Donald Trump’s own strategists and advisers aren’t sure the president’s base will survive Jeffrey Epstein’s ghost.
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  • Parvati Shallow parle de son livre et de la politique de Survivor. Elle évoque aussi les excuses reçues après son expérience sur la plage. C’est un peu triste pour la "Black Widow", mais bon, c'est comme ça. Pas grand-chose à ajouter, vraiment.

    #ParvatiShallow #Survivor #BlackWidow #Livre #Politique
    Parvati Shallow parle de son livre et de la politique de Survivor. Elle évoque aussi les excuses reçues après son expérience sur la plage. C’est un peu triste pour la "Black Widow", mais bon, c'est comme ça. Pas grand-chose à ajouter, vraiment. #ParvatiShallow #Survivor #BlackWidow #Livre #Politique
    Parvati Shallow Says RIP to the ‘Black Widow’ and All That
    Survivor star Parvati Shallow spoke with WIRED about her new book, social media, the politics of the show, and who from the cast apologized following her time on the beach.
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  • ## Introduction

    La scène politique aux États-Unis est souvent marquée par des symboles puissants qui évoquent des émotions intenses et des croyances profondes. Récemment, le drapeau "Appel au Ciel", un emblème prisé par les nationalistes chrétiens, a été hissé au-dessus du siège de la Small Business Administration (SBA) à Washington, D.C. Cet événement a suscité de vives réactions au sein de la population, illustrant une fois de plus la manière dont les symboles peuvent transcender leur simple...
    ## Introduction La scène politique aux États-Unis est souvent marquée par des symboles puissants qui évoquent des émotions intenses et des croyances profondes. Récemment, le drapeau "Appel au Ciel", un emblème prisé par les nationalistes chrétiens, a été hissé au-dessus du siège de la Small Business Administration (SBA) à Washington, D.C. Cet événement a suscité de vives réactions au sein de la population, illustrant une fois de plus la manière dont les symboles peuvent transcender leur simple...
    Drapeau "Appel au Ciel" de l'extrême droite hissé au-dessus d'une agence gouvernementale à DC
    ## Introduction La scène politique aux États-Unis est souvent marquée par des symboles puissants qui évoquent des émotions intenses et des croyances profondes. Récemment, le drapeau "Appel au Ciel", un emblème prisé par les nationalistes chrétiens, a été hissé au-dessus du siège de la Small Business Administration (SBA) à Washington, D.C. Cet événement a suscité de vives réactions au sein de...
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  • La revue « Réseaux » s’intéresse aux pouvoirs des algorithmes en matière de sécurité

    La revue « Réseaux » s’intéresse aux pouvoirs des algorithmes en matière de sécurité Dans son numéro de printemps, la revue décortique cette technologie onéreuse qui, malgré ses promesses, pourrait bien ne pas être aussi efficace que prévu. Article réservé aux abonnés La revue des revues. Depuis plusieurs années, la vidéosurveillance dite « algorithmique », dopée à l’intelligence artificielle, s’est répandue en France. D’abord cantonnée à un usage statistique, elle a vu son usage élargi à des fins sécuritaires lors des Jeux olympiques de Paris, en 2024, pour détecter les mouvements de foule ou les bagages oubliés. Une expérimentation que le législateur a décidé de reconduire jusqu’en 2027 malgré un rapport d’évaluation pointant une efficacité relative. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés « La généralisation de la vidéosurveillance algorithmique fait peser des risques majeurs sur nos libertés » La revue Réseaux aborde cette nouvelle technologie dans son numéro de mai-juin portant sur « Les politiques numériques de la sécurité urbaine » L’article « Qui rend lisibles les images ? », de Clément Le Ludec et Maxime Cornet, fondé sur une observation fine de deux systèmes de vidéosurveillance algorithmique, remet en cause cette idée. Les sociologues reviennent sur le nécessaire travail humain pour nettoyer et annoter les images employées afin d’entraîner l’IA à reconnaître une situation donnée. Cette intervention humaine influe sur la « définition de l’infraction » que le système va rechercher. Effet pervers C’est particulièrement vrai dans un des cas étudiés, un algorithme de détection de vol à l’étalage dans les supermarchés. Les annotateurs doivent identifier des gestes qu’ils jugent suspects, présageant d’un vol. Une tâche qui conduit à une « simplification du réel » obérant l’efficacité du dispositif. L’intervention humaine dépasse même l’entraînement : la caractérisation des événements est parfois faite en temps réel par les annotateurs, basés à Madagascar. Le système n’est dès lors plus vraiment automatique. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Algorithmes sociaux : « Plus le score de risque est élevé, plus le contrôle est intensifié » Par ailleurs, l’utilisation de cet outil ne se traduisant pas par une baisse du nombre de vols, cette inefficacité conduit les opérateurs à se rabattre sur la vidéosurveillance. Un autre système, utilisé contre les infractions routières, a tendance à être focalisé sur des zones déjà sous surveillance, limitant l’apport du dispositif. Et pour rentabiliser ce coûteux système, on lui cherche même des applications différentes de celles prévues au départ. Il vous reste 22.86% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
    #revue #réseaux #sintéresse #aux #pouvoirs
    La revue « Réseaux » s’intéresse aux pouvoirs des algorithmes en matière de sécurité
    La revue « Réseaux » s’intéresse aux pouvoirs des algorithmes en matière de sécurité Dans son numéro de printemps, la revue décortique cette technologie onéreuse qui, malgré ses promesses, pourrait bien ne pas être aussi efficace que prévu. Article réservé aux abonnés La revue des revues. Depuis plusieurs années, la vidéosurveillance dite « algorithmique », dopée à l’intelligence artificielle, s’est répandue en France. D’abord cantonnée à un usage statistique, elle a vu son usage élargi à des fins sécuritaires lors des Jeux olympiques de Paris, en 2024, pour détecter les mouvements de foule ou les bagages oubliés. Une expérimentation que le législateur a décidé de reconduire jusqu’en 2027 malgré un rapport d’évaluation pointant une efficacité relative. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés « La généralisation de la vidéosurveillance algorithmique fait peser des risques majeurs sur nos libertés » La revue Réseaux aborde cette nouvelle technologie dans son numéro de mai-juin portant sur « Les politiques numériques de la sécurité urbaine » L’article « Qui rend lisibles les images ? », de Clément Le Ludec et Maxime Cornet, fondé sur une observation fine de deux systèmes de vidéosurveillance algorithmique, remet en cause cette idée. Les sociologues reviennent sur le nécessaire travail humain pour nettoyer et annoter les images employées afin d’entraîner l’IA à reconnaître une situation donnée. Cette intervention humaine influe sur la « définition de l’infraction » que le système va rechercher. Effet pervers C’est particulièrement vrai dans un des cas étudiés, un algorithme de détection de vol à l’étalage dans les supermarchés. Les annotateurs doivent identifier des gestes qu’ils jugent suspects, présageant d’un vol. Une tâche qui conduit à une « simplification du réel » obérant l’efficacité du dispositif. L’intervention humaine dépasse même l’entraînement : la caractérisation des événements est parfois faite en temps réel par les annotateurs, basés à Madagascar. Le système n’est dès lors plus vraiment automatique. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Algorithmes sociaux : « Plus le score de risque est élevé, plus le contrôle est intensifié » Par ailleurs, l’utilisation de cet outil ne se traduisant pas par une baisse du nombre de vols, cette inefficacité conduit les opérateurs à se rabattre sur la vidéosurveillance. Un autre système, utilisé contre les infractions routières, a tendance à être focalisé sur des zones déjà sous surveillance, limitant l’apport du dispositif. Et pour rentabiliser ce coûteux système, on lui cherche même des applications différentes de celles prévues au départ. Il vous reste 22.86% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés. #revue #réseaux #sintéresse #aux #pouvoirs
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    La revue « Réseaux » s’intéresse aux pouvoirs des algorithmes en matière de sécurité
    La revue « Réseaux » s’intéresse aux pouvoirs des algorithmes en matière de sécurité Dans son numéro de printemps, la revue décortique cette technologie onéreuse qui, malgré ses promesses, pourrait bien ne pas être aussi efficace que prévu. Article réservé aux abonnés La revue des revues. Depuis plusieurs années, la vidéosurveillance dite « algorithmique », dopée à l’intelligence artificielle (IA), s’est répandue en France. D’abord cantonnée à un usage statistique, elle a vu son usage élargi à des fins sécuritaires lors des Jeux olympiques de Paris, en 2024, pour détecter les mouvements de foule ou les bagages oubliés. Une expérimentation que le législateur a décidé de reconduire jusqu’en 2027 malgré un rapport d’évaluation pointant une efficacité relative. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés « La généralisation de la vidéosurveillance algorithmique fait peser des risques majeurs sur nos libertés » La revue Réseaux aborde cette nouvelle technologie dans son numéro de mai-juin portant sur « Les politiques numériques de la sécurité urbaine » L’article « Qui rend lisibles les images ? », de Clément Le Ludec et Maxime Cornet, fondé sur une observation fine de deux systèmes de vidéosurveillance algorithmique, remet en cause cette idée. Les sociologues reviennent sur le nécessaire travail humain pour nettoyer et annoter les images employées afin d’entraîner l’IA à reconnaître une situation donnée. Cette intervention humaine influe sur la « définition de l’infraction » que le système va rechercher. Effet pervers C’est particulièrement vrai dans un des cas étudiés, un algorithme de détection de vol à l’étalage dans les supermarchés. Les annotateurs doivent identifier des gestes qu’ils jugent suspects, présageant d’un vol. Une tâche qui conduit à une « simplification du réel » obérant l’efficacité du dispositif. L’intervention humaine dépasse même l’entraînement : la caractérisation des événements est parfois faite en temps réel par les annotateurs, basés à Madagascar. Le système n’est dès lors plus vraiment automatique. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Algorithmes sociaux : « Plus le score de risque est élevé, plus le contrôle est intensifié » Par ailleurs, l’utilisation de cet outil ne se traduisant pas par une baisse du nombre de vols, cette inefficacité conduit les opérateurs à se rabattre sur la vidéosurveillance. Un autre système, utilisé contre les infractions routières, a tendance à être focalisé sur des zones déjà sous surveillance, limitant l’apport du dispositif. Et pour rentabiliser ce coûteux système, on lui cherche même des applications différentes de celles prévues au départ. Il vous reste 22.86% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
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  • « Le rêve européen des start-up mérite de franchir les frontières »

    L’Union européennepromeut l’idée d’un marché unique. Pour les consommateurs, cela est en grande partie vrai. Mais, pour les entrepreneurs, elle demeure un patchwork de systèmes nationaux, d’interprétations incohérentes et d’incertitudes réglementaires. Chaque pays applique ses propres règles fiscales, lois du travail, obligations de reportinget cadres en matière de protection de la vie privée. En conséquence, passer de l’Italie à la France, à l’Allemagne ou à tout autre pays de l’UE ne donne que rarement l’impression d’une extension du périmètre de l’entreprise. Cela ressemble plutôt à un nouveau départ à chaque fois. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Pour les start-up européennes, la grande tentation américaine Un jour, nous avons reçu deux évaluations contradictoires de taxe sur la valeur ajoutée, émanant du même bureau des impôts. L’une affirmait que nous avions trop payé. L’autre que nous n’avions pas payé assez. En demandant des éclaircissements, la réponse du fonctionnaire fut : « Cela dépend de celui qui contrôle. » Dans un autre cas, l’administration fiscale italienne nous a reproché d’avoir transféré trop de revenus à l’étranger, tandis que l’autorité allemande nous accusait de ne pas en avoir transféré assez. Les deux exigeaient une rectification. Ce manque de clarté accroît les risques, ralentit les décisions et oblige les fondateurs à consacrer leurs ressources à régler les problèmes de conformité plutôt qu’à s’occuper de leurs clients. Dans un continent où l’échec est encore souvent vécu comme une marque d’infamie plutôt que comme une expérience valorisante, trop de start-up renoncent tout simplement à essayer de croître. Alors que les Etats-Unis accélèrent leur domination en termes de plateformes et d’investissements dans l’intelligence artificielle, et que la Chine développe ses infrastructures domestiques, l’Europe risque de demeurer une voix politique sans aucune base compétitive. Cette situation n’est pas tenable. Les récentes tensions avec les Etats-Unis autour des taxes technologiques et des droits de douane soulignent encore davantage le danger d’une dépendance numérique. L’Europe ne peut pas se permettre de déléguer à des entreprises étrangères les systèmes qui propulsent son économie. Elle doit les construire, et les soutenir. C’est le moment pour nous de ne plus observer depuis les coulisses, mais d’agir aux côtés des Etats-Unis et de la Chine. Pour cela, il faut rendre la croissance possible, et non pénalisante. Il vous reste 47.55% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
    #rêve #européen #des #startup #mérite
    « Le rêve européen des start-up mérite de franchir les frontières »
    L’Union européennepromeut l’idée d’un marché unique. Pour les consommateurs, cela est en grande partie vrai. Mais, pour les entrepreneurs, elle demeure un patchwork de systèmes nationaux, d’interprétations incohérentes et d’incertitudes réglementaires. Chaque pays applique ses propres règles fiscales, lois du travail, obligations de reportinget cadres en matière de protection de la vie privée. En conséquence, passer de l’Italie à la France, à l’Allemagne ou à tout autre pays de l’UE ne donne que rarement l’impression d’une extension du périmètre de l’entreprise. Cela ressemble plutôt à un nouveau départ à chaque fois. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Pour les start-up européennes, la grande tentation américaine Un jour, nous avons reçu deux évaluations contradictoires de taxe sur la valeur ajoutée, émanant du même bureau des impôts. L’une affirmait que nous avions trop payé. L’autre que nous n’avions pas payé assez. En demandant des éclaircissements, la réponse du fonctionnaire fut : « Cela dépend de celui qui contrôle. » Dans un autre cas, l’administration fiscale italienne nous a reproché d’avoir transféré trop de revenus à l’étranger, tandis que l’autorité allemande nous accusait de ne pas en avoir transféré assez. Les deux exigeaient une rectification. Ce manque de clarté accroît les risques, ralentit les décisions et oblige les fondateurs à consacrer leurs ressources à régler les problèmes de conformité plutôt qu’à s’occuper de leurs clients. Dans un continent où l’échec est encore souvent vécu comme une marque d’infamie plutôt que comme une expérience valorisante, trop de start-up renoncent tout simplement à essayer de croître. Alors que les Etats-Unis accélèrent leur domination en termes de plateformes et d’investissements dans l’intelligence artificielle, et que la Chine développe ses infrastructures domestiques, l’Europe risque de demeurer une voix politique sans aucune base compétitive. Cette situation n’est pas tenable. Les récentes tensions avec les Etats-Unis autour des taxes technologiques et des droits de douane soulignent encore davantage le danger d’une dépendance numérique. L’Europe ne peut pas se permettre de déléguer à des entreprises étrangères les systèmes qui propulsent son économie. Elle doit les construire, et les soutenir. C’est le moment pour nous de ne plus observer depuis les coulisses, mais d’agir aux côtés des Etats-Unis et de la Chine. Pour cela, il faut rendre la croissance possible, et non pénalisante. Il vous reste 47.55% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés. #rêve #européen #des #startup #mérite
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    L’Union européenne (UE) promeut l’idée d’un marché unique. Pour les consommateurs, cela est en grande partie vrai. Mais, pour les entrepreneurs, elle demeure un patchwork de systèmes nationaux, d’interprétations incohérentes et d’incertitudes réglementaires. Chaque pays applique ses propres règles fiscales, lois du travail, obligations de reporting [rapport d’activité] et cadres en matière de protection de la vie privée. En conséquence, passer de l’Italie à la France, à l’Allemagne ou à tout autre pays de l’UE ne donne que rarement l’impression d’une extension du périmètre de l’entreprise. Cela ressemble plutôt à un nouveau départ à chaque fois. Lire aussi | Article réservé à nos abonnés Pour les start-up européennes, la grande tentation américaine Un jour, nous avons reçu deux évaluations contradictoires de taxe sur la valeur ajoutée, émanant du même bureau des impôts. L’une affirmait que nous avions trop payé. L’autre que nous n’avions pas payé assez. En demandant des éclaircissements, la réponse du fonctionnaire fut : « Cela dépend de celui qui contrôle. » Dans un autre cas, l’administration fiscale italienne nous a reproché d’avoir transféré trop de revenus à l’étranger, tandis que l’autorité allemande nous accusait de ne pas en avoir transféré assez. Les deux exigeaient une rectification. Ce manque de clarté accroît les risques, ralentit les décisions et oblige les fondateurs à consacrer leurs ressources à régler les problèmes de conformité plutôt qu’à s’occuper de leurs clients. Dans un continent où l’échec est encore souvent vécu comme une marque d’infamie plutôt que comme une expérience valorisante, trop de start-up renoncent tout simplement à essayer de croître. Alors que les Etats-Unis accélèrent leur domination en termes de plateformes et d’investissements dans l’intelligence artificielle, et que la Chine développe ses infrastructures domestiques, l’Europe risque de demeurer une voix politique sans aucune base compétitive. Cette situation n’est pas tenable. Les récentes tensions avec les Etats-Unis autour des taxes technologiques et des droits de douane soulignent encore davantage le danger d’une dépendance numérique. L’Europe ne peut pas se permettre de déléguer à des entreprises étrangères les systèmes qui propulsent son économie. Elle doit les construire, et les soutenir. C’est le moment pour nous de ne plus observer depuis les coulisses, mais d’agir aux côtés des Etats-Unis et de la Chine. Pour cela, il faut rendre la croissance possible, et non pénalisante. Il vous reste 47.55% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
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  • Sébastien Broca, sociologue : « Les Big Tech entretiennent des relations plus complexes qu’on ne le pense avec les utopistes d’Internet »

    Sébastien Broca, sociologue : « Les Big Tech entretiennent des relations plus complexes qu’on ne le pense avec les utopistes d’Internet » Dans un entretien au « Monde », le sociologue revient sur l’évolution des Gafam, ces géants du Web qui se disent héritiers de la contre-culture américaine mais sont aujourd’hui les alliés du pouvoir capitaliste en place. Article réservé aux abonnés Sébastien Broca, le 12 mars 2025. HERMANCE TRIAY Sébastien Broca est sociologue et maître de conférences en science de l’information et de la communication à l’université Paris-VIII. Dans son livre Pris dans la Toile, il raconte comment les géants du numérique ont récupéré à leur profit les idéaux des pionniers d’Internet. Son récit s’intéresse aux différents mouvements critiques de cette évolution, pour mieux saisir les ressorts d’un échec politique. Expliquez-nous de quoi étaient faites les utopies d’Internet, récupérées par les entreprises du numérique… Ces utopies portaient l’espoir que les technologies numériques, l’informatique et Internet, soient des technologies émancipatrices. Elles feraient advenir une société qui laisserait plus de place à l’autonomie individuelle, aux capacités collectives d’auto-organisation et permettraient d’abattre un certain nombre de pouvoirs institués, comme les Etats ou les grandes entreprises. Plus généralement, elles seraient un outil de démocratisation. Il vous reste 89.03% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
    #sébastien #broca #sociologue #les #big
    Sébastien Broca, sociologue : « Les Big Tech entretiennent des relations plus complexes qu’on ne le pense avec les utopistes d’Internet »
    Sébastien Broca, sociologue : « Les Big Tech entretiennent des relations plus complexes qu’on ne le pense avec les utopistes d’Internet » Dans un entretien au « Monde », le sociologue revient sur l’évolution des Gafam, ces géants du Web qui se disent héritiers de la contre-culture américaine mais sont aujourd’hui les alliés du pouvoir capitaliste en place. Article réservé aux abonnés Sébastien Broca, le 12 mars 2025. HERMANCE TRIAY Sébastien Broca est sociologue et maître de conférences en science de l’information et de la communication à l’université Paris-VIII. Dans son livre Pris dans la Toile, il raconte comment les géants du numérique ont récupéré à leur profit les idéaux des pionniers d’Internet. Son récit s’intéresse aux différents mouvements critiques de cette évolution, pour mieux saisir les ressorts d’un échec politique. Expliquez-nous de quoi étaient faites les utopies d’Internet, récupérées par les entreprises du numérique… Ces utopies portaient l’espoir que les technologies numériques, l’informatique et Internet, soient des technologies émancipatrices. Elles feraient advenir une société qui laisserait plus de place à l’autonomie individuelle, aux capacités collectives d’auto-organisation et permettraient d’abattre un certain nombre de pouvoirs institués, comme les Etats ou les grandes entreprises. Plus généralement, elles seraient un outil de démocratisation. Il vous reste 89.03% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés. #sébastien #broca #sociologue #les #big
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    Sébastien Broca, sociologue : « Les Big Tech entretiennent des relations plus complexes qu’on ne le pense avec les utopistes d’Internet »
    Sébastien Broca, sociologue : « Les Big Tech entretiennent des relations plus complexes qu’on ne le pense avec les utopistes d’Internet » Dans un entretien au « Monde », le sociologue revient sur l’évolution des Gafam, ces géants du Web qui se disent héritiers de la contre-culture américaine mais sont aujourd’hui les alliés du pouvoir capitaliste en place. Article réservé aux abonnés Sébastien Broca, le 12 mars 2025. HERMANCE TRIAY Sébastien Broca est sociologue et maître de conférences en science de l’information et de la communication à l’université Paris-VIII. Dans son livre Pris dans la Toile (Seuil, 288 pages, 23 euros), il raconte comment les géants du numérique ont récupéré à leur profit les idéaux des pionniers d’Internet. Son récit s’intéresse aux différents mouvements critiques de cette évolution, pour mieux saisir les ressorts d’un échec politique. Expliquez-nous de quoi étaient faites les utopies d’Internet, récupérées par les entreprises du numérique… Ces utopies portaient l’espoir que les technologies numériques, l’informatique et Internet, soient des technologies émancipatrices. Elles feraient advenir une société qui laisserait plus de place à l’autonomie individuelle, aux capacités collectives d’auto-organisation et permettraient d’abattre un certain nombre de pouvoirs institués, comme les Etats ou les grandes entreprises. Plus généralement, elles seraient un outil de démocratisation. Il vous reste 89.03% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.
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